Janvier.
Nouveau toi, nouvelle vie, nouvelle carte bancaire à dégainer.
Tu pousses la porte de la salle de sport, ébloui par les lumières LED et l’odeur suspecte de vanille protéinée.
Le coach commercial t’accueille comme un frère perdu depuis la maternelle… et te met devant LE contrat.
L’engagement héroïque
Tu signes pour 12 mois.
Ou 24, parce que « ça revient moins cher » (spoiler : non).
En prime : un sac à dos, une gourde en plastique cheap et un tee-shirt floqué « Just Do It » qui rétrécira au premier lavage.
Tu ressors gonflé à bloc, prêt à soulever de la fonte, courir un semi-marathon… ou au moins trouver la touche start du tapis de course.
Les trois séances glorieuses
- Séance 1 : tu transpires comme un champion, tu rentres lessivé mais fier.
- Séance 2 : courbatures. Douleur. Remise en question existentielle.
- Séance 3 : tu prends une douche de 45 minutes dans des vestiaires qui sentent le renard, et tu décides de « faire une petite pause ».
Cette pause dure… jusqu’au prochain prélèvement.
Le musée des illusions
Les vestiaires débordent de cadenas abandonnés, vestiges des résolutions mortes-nées.
Les haltères rouillent doucement dans un coin.
Et toi, tu continues à financer la salle pour des gens que tu ne connais pas, comme un mécène discret du fitness.
L’ultime vérité
La salle de sport n’est pas un lieu de remise en forme.
C’est une machine à cash, huilée à l’huile de coco bio, où les seuls qui transpirent vraiment… sont les comptes en banque des abonnés.
Ton seul vrai exercice physique ?
Attraper le sac cadeau… pour le jeter au fond du placard.