Autrefois, cliquer sur un bouton était un acte simple : je clique, il se passe un truc.
Aujourd’hui ? C’est comme appuyer sur un interrupteur dans une maison hantée. Il ne se passe… rien. Ou pire, quelque chose que vous n’avez jamais demandé.
Bienvenue dans le triangle des Bermudes numérique
Vous cliquez.
La page clignote.
Un chargement infini s’affiche.
Et soudain… plus rien.
Le bouton a disparu. Vous aussi, mentalement. Votre patience ? Dissoute dans le grand océan des « fonctionnalités en cours de maintenance ».
Le bouton sadique : un nouveau genre de manipulation psychologique
Les concepteurs appellent ça « l’expérience utilisateur ».
Moi, j’appelle ça du sadisme algorithmique.
- Envoyer ? → Aucun accusé de réception. Silence radio.
- Valider ? → On vous demande si vous êtes bien sûr. Puis si vous êtes vraiment sûr. Puis si vous avez bien lu les 42 pages de conditions d’utilisation écrites en araméen.
- Commander ? → Le produit n’est plus en stock. Mais le site a tout de même débité votre compte. Sympa.
L’évolution Darwinienne du bouton : du déclencheur au décoratif
Autrefois :
🔘 Bouton = Action.
Aujourd’hui :
🔘 Bouton = Élément décoratif. Parfois animé, pour que vous ayez l’illusion d’interagir.
Ce n’est plus une interface. C’est une exposition d’art conceptuel.
Le piège suprême : « Le faux bouton »
Ah, le bouton qui ressemble à un bouton mais qui ne fait rien.
Vous avez cliqué ? Bravo. Vous venez de participer à une étude secrète sur la frustration humaine sponsorisée par une grande entreprise de la tech.
Une conclusion à cliquer… ou pas
À force de cliquer sans résultats, nous sommes devenus des hamsters du numérique, courant sur des roues qui ne mènent nulle part.
La seule issue ?
Fermez l’onglet avec panache. (Et peut-être même, éteignez le Wi-Fi pour savourer votre victoire.)