Autrefois, les disparitions mystérieuses faisaient la une : avion dans le Triangle des Bermudes, dossier classé « top secret », espion volatilisé.
Aujourd’hui, le mystère moderne s’invite dans… votre machine à laver.
Une question simple, et pourtant sans réponse
Où disparaissent les chaussettes ?
Une question d’apparence triviale. Mais posez-la dans n’importe quelle cuisine familiale un dimanche matin : vous verrez les regards se crisper.
Car tout le monde a connu cette tragédie : une paire lavée ensemble, et à l’arrivée… l’une d’elles s’est fait la malle.
Hypothèse n°1 : le vortex ménager
Certains parlent d’un trou noir interdimensionnel, caché entre le tambour et la paroi de la machine.
Un passage secret vers une planète peuplée uniquement de socquettes dépareillées et de tupperwares sans couvercle.
Autant dire l’enfer.
Hypothèse n°2 : la fugue textile
Et si les chaussettes s’enfuyaient volontairement ?
On les force à vivre dans l’ombre des chaussures, on les enferme dans des tiroirs, on les piétine littéralement toute la journée.
À un moment, c’est le burn-out laineux assuré.
Hop, elles s’en vont.
Et vous, vous restez là, à accuser votre sèche-linge, comme un imbécile.
Hypothèse n°3 : le complot industriel
Les fabricants de chaussettes ont-ils intérêt à organiser leur disparition ?
Ne soyons pas naïfs.
Chaque chaussette perdue, c’est une nouvelle paire à acheter.
Et bim, un marché mondial de plusieurs milliards.
Le cartel du coton est sans pitié.
Le drame quotidien de la chaussette célibataire
Ce qui reste, c’est ce petit tas honteux.
Une vingtaine de chaussettes esseulées, condamnées à attendre l’âme sœur.
Tu les gardes, au cas où. Tu espères. Tu pries.
Mais non. Elle ne reviendra pas.
La chaussette gauche rayée orange fluo a refait sa vie, ailleurs.
Toi, tu restes avec l’autre, inutilisable, à part pour le ménage ou l’humiliation publique.
Une solution ?
Oui. Porter des chaussettes dépareillées.
C’est tendance, paraît-il. Un acte rebelle, un statement personnel.
Mais soyons honnêtes : c’est juste la résignation stylisée d’un peuple vaincu.