Une enquête domestique non résolue, classée secret-défense depuis 2003.
Autrefois, on mangeait dans une assiette.
Aujourd’hui, on stocke, on congèle, on réchauffe, on emporte… dans des boîtes.
Des centaines de boîtes. Des légions de Tupperware. Des générations de plastique empilé dans les placards.
Sauf qu’un jour, tout bascule.
Tu ouvres ton tiroir à Tupperware.
Tu vois 11 boîtes.
Et… 4 couvercles. Dont un rond pour une boîte carrée.
Là, tu comprends.
Tu viens d’entrer dans un triangle des Bermudes ménager.
Le syndrome du couvercle orphelin
Chaque boîte a sa promesse : hermétique, pratique, empilable.
Mais dans la réalité ?
Tu retrouves une boîte sans son couvercle, un couvercle sans sa boîte, un couvercle qui ferme mais pas cette boîte-là.
Et toi, tu essayes.
Tu testes tous les mariages possibles.
C’est un speed-dating du plastique, sans issue heureuse.
Tu fais : clic ?
Non.
Tu forces un peu ?
La boîte explose.
Tu cries ?
Toujours.
Une théorie du complot domestique ?
Certains prétendent que les couvercles se téléportent.
D’autres pensent qu’ils fuient ensemble dans une communauté secrète, où ils vivent libres et épanouis, loin des casseroles.
Moi, j’ai ma théorie :
Ils disparaissent comme nos chaussettes : par sabotage interdimensionnel.
L’art de culpabiliser en plastique
Et si tu as le malheur de jeter une boîte sans couvercle ?
Tu entends la voix intérieure de ta grand-mère écolo te dire :
« On ne jette pas, on réutilise. »
Alors tu gardes.
Tu accumules.
Tu crées un sanctuaire du plastique veuf, au cas où un jour… le couvercle perdu reviendrait.
(Il ne revient jamais.)
Conclusion (inutile mais satisfaisante)
Un jour, une IA résoudra le réchauffement climatique, les pandémies et les conflits mondiaux.
Mais le mystère du Tupperware sans couvercle ?
Non.
Ça, c’est au-dessus de ses capacités.