Autrefois, boire un café signifiait : tasse + café.
Aujourd’hui ? Choix entre latte d’avoine, macchiato caramel bio ou espresso double fermenté. La simplicité s’est enfuie, remplacée par des options qui coûtent un SMIC à chaque gorgée.
Le règne du « trop de choix »
Nous vivons dans une époque où l’abondance est devenue un piège.
Plus il y a d’options, plus la décision devient un parcours du combattant. Commander un simple sandwich ou s’inscrire à une newsletter nécessite désormais une formation Bac+5 en prise de décision.
Résultat : l’anxiété du choix remplace le plaisir.
Le prix de la « personnalisation »
On nous vend la personnalisation comme une liberté. Mais souvent, c’est une nouvelle forme d’esclavage économique.
Un café « personnalisé » ? Deux euros de plus.
Un abonnement « sur mesure » ? Trois niveaux cachés d’options inutiles.
Et si l’on refuse le surplus, on devient l’antique du groupe. Celui qui « ne comprend pas la modernité ».
La nostalgie du simple
Il ne s’agit pas de rejeter le progrès.
Mais de se rappeler qu’avant d’être une course à la complexité, consommer, échanger et vivre étaient des actes simples. Et que parfois, le luxe ultime est justement de refuser l’excès.
Un café, noir. Sans supplément d’identité. Merci.